jour 3 : les environs de AGHIOS NIKOLAOS

Première envie : revoir le site de LATO, haut perché qui est en ruines certes, mais offre une belle vue et nous avait plu il y a 4 ans. Maintenant la visite est payante : 2 euros. Un peu plus de monde cette fois (la saison est un peu plus avancée).

Malheureusement cette visite est l'occasion d'alimenter le débat : "les grecs sont-ils des pollueurs". Je verse au dossier deux photos, la première montrant en pleine nature un lave linge abandonné au milieu des ruches,et pire encore pour la deuxième qui montre des sacs poubelles déversés aux abords même du site de LATO ! Pour les âmes sensibles j'ai mis les photos en petit format, les autres pourront cliquer pour un agrandissement. Et pour faire plus joli, ci-dessous quelques photos du site

 

 

 

            

Ensuite nous retournerons voir l'église de PANAGHIA KERA, en nous glissant entre deux cars de touristes, dont des français. L'église est toute petite, les fresques sont abimées mais la visite s'impose. Avez vous remarqué comme nous la particularité de certains personnages des fresques ? Dans les groupes le visage est semblable pour deux ou trois des personnages qui sont assemblés et dans la même posture. Facilité pour l'artiste de reproduire la même visage, signification théologique ? Je ne sais pas, et vous ? Dehors deux artistes peintres sont au travail, dans des styles très différents.


Après la visite de l'église, que faire ? Il est temps de songer à déjeuner et nous décidons d'aller voir ELOUNDA que nous avions seulement traversé auparavant. Très très touristique certes, la rue principale est une succession de boutiques et est désagréable car il n'y a même pas de trottoirs parfois. Mais le petit port n'est pas mal et notre déjeuner au bord de la mer, en fait sur un promontoire au dessus de la mer chez THALASSOMYLOS sera très agréable. On peut s'amuser à jeter du pain aux petits et gros poissons juste en dessous. Des touristes attablés, donc pas mal de français (GDR oblige). Je crée mon petit effet en commandant uniquement en grec comme j'en ai l'habitude, les têtes se tournent : tiens le touriste parle un peu grec, et le patron s'en amuse. Partout nous remarquons que parler un peu la langue, même si ce n'est que pour commander, vous démarque du touriste moyen dont certains ne font vraiment aucun effort pour parler deux ou trois mots ; c'est valable pour les français mais aussi pour les allemands très nombreux en cette saison et les anglais. Si vous le pouvez, apprenez au moins quelques mots, même mal prononcés ils seront bienvenus et amuserons les grecs.

Après le repas nous poursuivons jusqu' à PLAKA qui est très proche. Ce village était très peu visité, mais juste avant l'entrée un énorme complexe hôtelier est en voie d'achévement ; quand on voit la taille de la plage, comment feront les clients quand l'hôtel sera plein ? Il sera impossible à chacun d'avoir ses deux m2 réglementaires ; voila des futurs déçus. Si vous voyez une pub pour un complexe récent à PLAKA, n'y allez surtout pas c'est un piège. Le village lui même s'est développé mais en cette saison c'est encore presque désert et on peut s'y promener et avoir une belle vue sur l'ilôt de SPINALONGA.  

Ci-dessous à gauche une vue du port d'Elounda, et à droite deux photos de Plaka ; sur la deuxième on distingue à gauche une partie de l'île des lépreux de Spinalonga.

 

 

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